vendredi 5 janvier 2007


Sur un être tel une image en mouvement, fixe dans un univers confiné.
Sa marche actuelle ne lui permet guère que de se sublimer par moment en quelques endroits.
Ne bouge que sa conscience dans le corps en immobile trouble.
Prise photographique , plan serré sur le mâle être, c'est la chute instantanée.
La répétition d'une vision d'abime, mise en scène où l'on rejoue soi-même et subite, la déception.
Rompt les sentiments, le vague de l'âme et s'échappe, prêt à renaître.
Soubresauts continus, big-bang sonore du passé déglingué, tant et tant bruits et odeurs du remord.
Va, poursuit maintenant, chemin sinueux, dès lors que l'on se figure dans la rétrovision, l'éternelle vanité.