mardi 18 décembre 2007

Nouvelles sémantiques


Percée de corps caverneux
Ville en semence d'oripeaux funestes
Désagrège les peu de rien en liquides enivrants
Transis d'effroi, en clair-obscur, d'autres se faufilent
Certains s'enlisent dans les affres du siècle passé
L'infime tente l'exégèse au risque de s'y perdre tout entier
Monde en multiples où les illusions font leurs lois.

mercredi 5 décembre 2007

Faux scenario


Moi
Cassé sans foi
Jambes molles, sans vent, rythmés
Illusionne son petit double
Se perd, s'oublie..
Et Rocky sort, semblant l'être
Voit d'autres pertes, fuites en avants de soi sur écran
Se rentre dans une douceur/violente
Toujours ses pas cas dansés
Pilipam dou wam
Sombre
Embrasse,
Désir..
Le sommeil en fin sub mer
Je...

vendredi 30 novembre 2007

Frenetik


Arrêt sur soi homme sens en vers sait ?
break mecanik autour impulse
Perte volontaire dehors trop complexes
Up up in the sky
Teknologic
Human is under control
Automatic control.

samedi 10 novembre 2007

Somatise nos troubles



En dévers
penchent avant arrière
axe décentré
soi reclus et tombe sans retenue
Tout l'être réclame un Autre plan
Désagrègent les chemins spirités
Réinventent de plus sombres
Tournent sur le Soi qui s'emmêle et implose
Attente du bang final
Renaissance ?

samedi 6 octobre 2007

Nos nuits mutantes


Nouvel angle,
De sombres recoins, surgissent d'autres pensées
Explose norme réseau spirituel
Dessine l'essor ou le déclin
Passe la nuit des oraisons troublées...

mercredi 3 octobre 2007

Fixité


Trop tard
Fini le temps où l'on compte
Espace neutre sans retenue
Réèl trouble, images en condensation
Latents les signes, tancent l'esprit,
Fixe une sentinelle d'abîmes en pagaille

Renversements


Tendances
Tant de danses
Tant de gens dansent
Tous ces gens dansent
Dense la ville
De ces gens en cadence
Tendre vers ces gens
Pas en cadence
L'âme dense, fixe.

mardi 2 octobre 2007


L'un se place, malade, pensif; l'autre vient à côté mais se sent déjà agréssée; un tiers voit l'un-l'autre se rejetant toutes leurs incompréhensions. L'un confiné perçoit toute l'intolérance que provoque sa présence; l'autre se cambre prêt à se lever . Le tiers attend la rupture. Elle arrive. L'un s'étonne faussement tant il avait pressenti l'Instant; l'autre, absente, rejoint son univers. Le tiers constate, vit de l'un vers l'autre, séchappe lentement vers son propre intérieur. L'un en echec revient dans la prison volontaire qu'il s'est bâti. L'un, l'autre, le tiers, ou la dérive contemporaine de nos échanges humains manqués.

mardi 11 septembre 2007

Le tour de trop du 10000 mètres


10000 mètres

Ces paroles de Daniel B., je les ai découvertes il y a quelques mois seulement.
Elles sont simples et pourtant si vraies,

Plongeantes dans l'âme de ce coureur régulier,
Qui est bien préparé, bien entraîné,
Mais jamais récompensé,
Anonyme volontaire,

Dans le peloton groupé serré,
S'accroche et perd,
Gagne dans sa cage spirituelle.

Je cours
Je me sens à l'aise
J'pourrais m'en tirer
Je cours ça va
Rien ne me pèse
Je suis dans la foulée
Je cours ça me fait du bien
Je cours pour courir
J'ai jamais gagné
Mais pourtant ce soir
Je tiens le train
En faisant attention
Je peux finir premier
Si mon coeur va pas trop vite

J'peux partir mais faut pas que je parte
25 tours, faut qu'j'attaque au 24
Je surveille le 18 et le 4
Alors je sais qu'ils voudraient m'enfermer
Je laisse la corde pour m'dégager
J'me sens bien
J'accélère un peu le train
Faut qu'ils décrochent un par un
Je serre les poings

Je cours
Je cherche un peu d'air
Personne prend le relais
Je cours, j'ai mal
Je penche en arrière
J'ai peur de me noyer
Derrière moi j'entends la mer
Poussée par les vagues
Le public s'est levé
Mes pieds s'enfoncent dans le sable
Quelqu'un me dépasse
L'eau salée dans mes yeux
J'peux même pas dire qui c'est
J'en peux plus ça va trop vite

10 000 mètres
Y a toujours un dernier tour
Dans la vie un dernier jour
Un tour de trop

J'ai tout perdu ça va trop vite
J'en peux plus ça va trop vite

mardi 4 septembre 2007

Dynamiques...


Des efforts saccadés, j'avance au rythme du bon souffle.
Un corps meurtri par la distance avalée,
Muscles durcis par la fatigue s'accumulant,
Et la Nature vit:
Des nuages en mouvements doux,
La bruine douce qui coule sur ma peau,
Un vent se mêle à nos tendres touchés,
Je suis en dialogue avec ma déesse,
M'epargne cette fois de sa possible fureur,
Je cours libéré de tous les maux du Réel.

vendredi 5 janvier 2007


Sur un être tel une image en mouvement, fixe dans un univers confiné.
Sa marche actuelle ne lui permet guère que de se sublimer par moment en quelques endroits.
Ne bouge que sa conscience dans le corps en immobile trouble.
Prise photographique , plan serré sur le mâle être, c'est la chute instantanée.
La répétition d'une vision d'abime, mise en scène où l'on rejoue soi-même et subite, la déception.
Rompt les sentiments, le vague de l'âme et s'échappe, prêt à renaître.
Soubresauts continus, big-bang sonore du passé déglingué, tant et tant bruits et odeurs du remord.
Va, poursuit maintenant, chemin sinueux, dès lors que l'on se figure dans la rétrovision, l'éternelle vanité.