Visions nuitées, angle perdu
S'echappent les normes du Réel
Embaume le corps, des ombres bleuetées
Les sens troubles condensent l'âme
Vagues les songes, reste la chair
Symbôle l'humain en art primaire

La rebellion contre soi

En vers et contre soi
Tout contre moi, je combats à travers toi
Si le chemin prophétique mène à l'absurde
Mesure t-on l'importance d'en prendre un Autre
En amont en vers et contre soi...
Si je prends alors le Bon
Celui qui fait sens
Marche t-on encore plus loin
Et on découvre l'absolution
Solutant l'interrogation
Le tout en vers et contre soi
Ne sachant revenir sur ses pas
Le marcheur s'égare sans direction
Ephémères positifs
Dès lors evanescents
Emerveille et ne voit n'être qu'un.

C'est ce soir au Pavillon Baltard...

Meta-l'âme

Le Metro Homme

Dans le sous-sol, l'Homme se jette
Une part de l'âme reste en surface
Automate volontaire, le trajet décidé
Au milieu des urbains, avancée sans paroles
Rupture des trames, machines en branle
Libéré enfin, perte de temps humain
Retour obligé d'un inconscient temporaire

L’Homme Métro

Inconscient obligé d’un retour temporaire
Je me libère du temps perdu
Machines de trames, ruptures en rythmes
Paroles urbaines dans un milieu engoncé
Décidés, volontaires, trajet automatique
Part de surface ou l’âme se vide
Jeté en sous sol, l’Homme intérieur

Désirs en perpétuelles ascensions, semblants de pouvoirs...

Visions de la pensée nouvelle, globale localisée partout...

Des équilibres en mouvement, du temps des feuilles libérées, mots en pagaille, au gré des vents intérieurs...